Téléchargements illicites à l’Élysée ? L'Elysée dément (bah biensur)
Un site Web qui recense des millions d'adresses IP utilisées pour le piratage en P2P, affirme que parmi elles, certaines appartiennent à l’Élysée. La présidence dément.
Il fallait s’y attendre : youhavedownloaded.com n’a pas fini de révéler de petits secrets.
Et celui-là est assez amusant. Un lecteur du blog de Nikopik, en vérifiant une par une sur le site les adresses IP attribuées à l’Elysée, a découvert plusieurs téléchargements illicites.
Notamment Le Casse de Central Park en version « cam » – autrement dit enregistré dans un cinéma ! – un best of des Beach Boys en Flac, un livre de cuisine… ou encore Mission Noël, un film d’animation pour enfants.
Evidemment, rien ne prouve que ces téléchargements aient été réellement effectués à l’Elysée : il pourrait s’agir, par exemple, d’un détournement d’adresse IP, notamment grâce à des dispositifs de type seedfuck.
Il n’empêche que même dans ce cas, la découverte de ces téléchargements élyséens est gênante, car elle désavoue le travail de surveillance des réseaux P2P effectué pour le compte de la Hadopi !
Parcontre quand c'est vous, vous êtes responsable et coupable a 100%, coupable ou pas.
Des pirates sur BitTorrent repérés chez Sony, Universal et la Fox !
Grâce à un drôle de site Web qui recense des millions d'adresses IP utilisées pour le piratage en P2P, TorrentFreak a découvert que, même chez les majors, le téléchargement était un sport courant...
Voici une affaire qui ne manque pas de sel : TorrentFreak a découvert que, chez les plus grands opposants aux échanges en peer to peer (P2P), à savoir les majors du cinéma, des personnes utilisaient BitTorrent pour télécharger illégalement des films et des chansons ! Le site a en effet constaté qu'une adresse IP appartenant à Sony Pictures avait servi à télécharger, sans payer, le film Conan le Barbare, une compilation de dubstep ou encore le dernier album des Black Keys.
Même chez Sony, il y a des pirates (image : TorrentFreak).
De même chez Universal : un employé de la firme a récupéré la saison une de la série Game of Thrones ainsi que Cow-boys contre envahisseurs (ce qui est moins étonnant pour ce film, qui est une production maison). La Fox n’est pas en reste, puisque Super 8, de J.J. Abrams, y a été téléchargé, en version Blu-Ray s’il vous plaît.
Les limiers de TorrentFreak ont été malins : pour trouver les malandrins cachés dans ces grandes sociétés, ils ont profité de l'étonnante base de données d’un site qui ne l’est pas moins. Selon les trois Russes qui l'animent, Youhavedownloaded.com est « fait pour rire ». Il n'en recense pas moins – excusez du peu – 52 902 000 adresses IP ayant servi à télécharger des fichiers par BitTorrent. Et les associes aux contenus piratés. Il est ainsi possible de se faire peur en retrouvant les derniers fichiers que l’on a obtenus en P2P ; ou de chercher ce qu’a bien pu télécharger son voisin, ou n’importe quelle entreprise, pour peu qu'on connaisse son adresse IP.
« Notre site collecte des informations sur 4 à 6 % des téléchargements de torrents à travers le monde. [...] Nous voyons environ 20 % des téléchargements effectués sur les trackers publics », précisent les responsables. Ils indiquent qu’ils pourraient faire de même sur les trackers privés, pourtant réputés plus sûrs : « Ça couterait plus cher, mais c’est faisable. »
TMG, sors de ce site !
Youhavedownloaded.com, dont le travail ressemble beaucoup à celui qu'effectue TMG pour le compte de la Hadopi, a de quoi inquiéter, mais il a au moins le mérite de prouver que l’anonymat n’existe pas sur BitTorrent. Et que, même chez les plus ardents défenseurs du copyright, on trouve des électrons libres.
Dans le lot d'adresses prises dans les filets de youhavedownloaded.com, il y a bien entendu des IP dynamiques, qui ont pu être attribuées, depuis, à d'autres sociétés ou personnes.
Mais Suren Ter, l’un des responsables du projet, précise que lui et ses camarades « ne s’embêtent pas à séparer les IP dynamiques [des autres].
Ce site, c’est juste pour le spectacle.
Cependant, nous avons une idée de l’heure [du téléchargement] : même si 3.3.3.3 est une IP dynamique, elle a appartenu à une personne précise le 12/12/2011 à 12:12. En plus, la DHT nous permet d’obtenir l’empreinte de la machine de l’utilisateur ».
Les auteurs évoquent d'ailleurs brièvement une technologie sur laquelle ils travaillent, justement pour promouvoir l’anonymat sur BitTorrent : « D’un autre côté, nous avons trouvé un moyen simple de rendre les téléchargements P2P absolument impossibles à tracer.
L’idée générale est en gros semblable au fonctionnement de BitCoin.
Ce serait un cauchemar pour l’industrie de l’enregistrement.
Malheureusement, nous ne voyons aucune autre application à une telle technologie. » Du teasing ?
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